On les dit « mineures » car ces cultures représentent moins de 1 % de la surface agricole utile, très loin derrière le blé, l’orge et le maïs qui représentent 70 % des cultures françaises. Elles sont pourtant très utiles, voire indispensables.
Par Marie-Pierre Chavel

Photo d'illustration - Pois secs et lentilles, des cultures mineures enrichissent notre alimentation en protéines
Cultures mineures, intérêt majeur pour la biodiversité
Avoine, cameline, chanvre, légumineuses (haricots secs, lentilles, pois secs, etc.), oléagineux (cameline, lin, etc.), sarrasin, seigle, etc, sont nos amis. Elles permettent de diversifier les cultures afin d’augmenter la biodiversité et la fertilité des sols. Mais sans chimie de synthèse ! Les légumineuses, qui fixent dans le sol l’azote de l’air, remplacent les engrais. L’avoine et le sarrasin « nettoient » les sols, comme un herbicide.
Les cultures mineurs servent aussi à équilibrer nos apports nutritionnels en enrichissant l’alimentation ; Elles apportent de fibres, des minéraux et autres micronutriments indispensables à notre santé, comme les protéines (légumineuses) ou les oméga 3 (oléagineux, notamment la cameline).
Ça c'est Biocoop
Un temps d'avance
En militant pour une agriculture bio paysanne, Biocoop défend, depuis toujours la biodiversité. Quelques exemples.
- Plus de 10 % de son chiffre d’affaires concerne des produits issus des cultures mineures.
- Actions en faveur de la diversité génétique et du patrimoine génétique ancien (promotion des variétés anciennes de tomates et de blés, et de variétés population.
- Relocalisation de cultures.
- Défense du Planet-score, un affichage environnemental tenant compte de l’impact des produits alimentaires sur la biodiversité notamment
- Attention portée à la biodiversité importée et priorité au commerce équitable pour les produits exotiques afin d’éviter la déforestation.
Article extrait du n°128 de CULTURE BIO, le mag de Biocoop, distribué gratuitement dans les magasins du réseau, dans la limite des stocks disponibles.